le 15 novembre 2016
Esprit de Corps – 2016 novembre
Commissionnaires offre des services de sécurité aux particuliers, aux entreprises et aux gouvernements, tout en offrant des occasions d’emploi valorisantes aux vétérans des Forces armées canadiennes et de la GRC.
Les compétences acquises durant le service militaire ou policier sont non seulement très recherchées, mais également facilement transférables à d’autres professions. C’est d’ailleurs un fait bien connu du Corps canadien des Commissionnaires, un organisme privé sans but lucratif qui a pour mandat de créer des emplois valorisants pour les anciens membres des Forces armées canadiennes et de la GRC.
Ceci étant dit, Commissionnaires recrute auprès des FAC et de la GRC afin d’offrir un environnement familier et positif aux anciens membres de ces organisations, ainsi qu’une occasion de travailler avec des gens aptes à comprendre leur formation et leurs antécédents tout à fait uniques. Commissionnaires, un organisme qui prône la discipline, le moral et la formation, offre de bonnes perspectives d’avancement professionnel et d’autres occasions à ses employés.
Établi à Montréal en 1925 comme entreprise de sécurité, Commissionnaires emboîtait le pas à l’organisme original en Grande-Bretagne qui avait été établi afin de servir comme filet de sécurité pour les soldats qui revenaient sur le marché du travail après la guerre. Par la suite, le Corps canadien des Commissionnaires a ouvert des bureaux à Toronto et à Vancouver et, finalement, en 1948 l’organisme était rendu partout au Canada. Aujourd’hui, l’organisme compte 21 000 employés à l’échelle du pays provenant de divers secteurs – FAC, GRC, corps policiers provinciaux et municipaux, Force de Réserve, étudiants et bon nombre d’industries du secteur privé.
Commissionnaires est présent dans toutes les grandes villes du Canada ainsi que dans 1 200 petites communautés. Ses employés rigoureusement formés offrent une vaste gamme de services de sécurité : patrouilles mobiles, soutien aux activités policières, empreintes digitales, vérifications des antécédents criminels, services de détention et enquêtes. Cette entreprise offre des emplois à temps plein ou partiel et des affectations comportant différents degrés de risque (allant de très faible à très élevé), ce qui en fait une option privilégiée pour toute personne faisant la transition vers les FAC ou revenant à la vie civile.
En 2015, Cmre Alexandre St-Cartier Fortier, qui travaillait à l’époque comme agent de sécurité à Timmins en Ontario, a demandé un transfert puisqu’il avait été accepté au programme de techniques policières du Collège Boréal dans le Grand Sudbury (ON). La formation en sécurité et l’expérience qu’il a acquises dans le cadre de son travail de commissionnaire se sont avérées d’excellents fondements pour la poursuite d’une carrière dans le secteur policier.
Depuis le début de ses études collégiales, cet étudiant âgé de 20 ans suit également une formation de réserviste avec le 2e Bataillon, The Irish Regiment of Canada. Fortier a déjà été membre des Cadets royaux de l’Armée canadienne et des Cadets de la Marine royale canadienne.
En 2015, il a reçu le Prix du lieutenant-gouverneur pour l’action bénévole communautaire des élèves en reconnaissance de ses plus de 3 000 heures de travail bénévole sur une période de 4 ou 5 ans. Il a soutenu de nombreuses causes, dont la Croix-Rouge canadienne (levée de fonds et soutien aux premiers soins), la filiale 88 de la Légion royale canadienne (vente de coquelicots) et Tourisme Timmins (patrouille de sécurité et médicale). Il a également œuvré comme entraîneur au biathlon où il montrait aux jeunes comment tirer une carabine en toute sécurité sur le champ de tir.
Fortier reconnaît la valeur de sa formation, des aptitudes qu’il a déjà acquises et de celles qu’il acquiert toujours. Il dit avoir perfectionné plus récemment sa minutie dans le cadre de sa formation de réserviste. « C’est une qualité que je peux mettre à contribution dans mon travail de commissionnaire », a-t-il précisé.
« Les fonctions d’un agent de sécurité sont différentes de celles des gens qui travaillent dans d’autres secteurs. Nous sommes régulièrement appelés à gérer des disputes et des bagarres, des vols et des personnes en état d’ébriété ; nous devons même parfois effectuer des arrestations de civil. »
Fortier est très heureux qu’il ait la possibilité d’adapter son horaire de travail d’agent à son horaire d’étudiant et de réserviste. « Chaque fois que je demande un congé pour service militaire, il est approuvé immédiatement. Même chose pour ma formation, dès que les dates ont été confirmées, ma demande de congé a été approuvée sans hésitation », a ajouté Fortier.
En tant que réserviste relativement nouveau, Fortier est toujours en formation. Toutefois, s’il décide à l’avenir de partir en déploiement ou en mission de maintien de la paix, son poste de commissionnaire sera protégé durant son absence. « C’est un excellent endroit où travailler et je recommande régulièrement cet organisme aux autres réservistes », a expliqué Fortier.
Chose certaine, peu importe qu’il travaille dans le secteur de la sécurité, le secteur policier ou le secteur militaire, Fortier sait que son travail impliquera toujours un élément d’aide aux autres. Il précise que l’accent qu’il met sur la prévention des incidents et la neutralisation des conflits dans le cadre de son travail de commissionnaire lui permet de contribuer à la création d’environnements plus sécuritaires pour les Canadiens.
« Notre formation de commissionnaire nous montre comment calmer les situations potentiellement volatiles et comment formuler nos demandes afin de favoriser la coopération », a expliqué Fortier.
Les commissionnaires sont faciles à trouver – ils sont présents dans les aéroports, les installations portuaires, les immeubles du gouvernement, les commerces de détail, les hôpitaux, et les entreprises privées. Qu’ils soient affectés à un palais de justice, une frontière ou ailleurs, les commissionnaires comme Fortier contribuent activement à la sécurité du Canada.