le 17 octobre 2025
Depuis plus d’un siècle, le Corps canadien des commissionnaires demeure une institution nationale de confiance vouée au service et à la sécurité. Parmi ses relations les plus importantes, mentionnons ses liens avec le gouverneur général et commandant en chef du Canada. En fait, les origines mêmes du Corps remontent à une recommandation de l’un des représentants vice-royaux du Canada.
En 1915, le prince Arthur, duc de Connaught et 10e gouverneur général du Canada, a communiqué avec la Commission des hôpitaux militaires et a suggéré la création d’une organisation semblable au Corps des commissionnaires en Grande-Bretagne. Il estimait que les vétérans méritaient un travail valorisant mettant à profit les compétences et la discipline acquises dans le cadre du service militaire. Dix ans plus tard, en 1925, cette vision est devenue réalité avec la création du Corps canadien des commissionnaires.
Même si des liens informels existaient déjà, comme en témoigne l’inspection du vicomte Willingdon du Corps de la Colombie-Britannique à Vancouver en 1930, la relation officielle du Corps avec le gouverneur général a été officialisée en 1937. Cette année-là, John Buchan, Lord Tweedsmuir, 15e gouverneur général du Canada, devient son premier patronage vice-royal. Vétéran de la Première Guerre mondiale et auteur renommé de plus d’une centaine de livres, dont son roman classique le plus connu Les trente-neuf marches, Lord Tweedsmuir a fait connaître Commissionnaires et suscité le respect du public envers l’institution. Depuis, tous les gouverneurs généraux qui se sont succédé ont perpétué la tradition de servir à titre de patronage vice-royal.
Au cours des 100 dernières années, le gouverneur général est demeuré étroitement engagé auprès du Corps, participant à de nombreux événements remarquables et en organisant tout autant. Parmi les moments mémorables, mentionnons la revue de la garde
faite par le vicomte Alexander en 1948 à Victoria et le très honorable Edward Schreyer accueillant les dirigeants de Commissionnaires en 1982. Plus récemment dans l’histoire du Corps, en 2010, la très honorable Michaëlle Jean a rencontré des membres de la division de Commissionnaires d’Ottawa afin de leur exprimer toute sa gratitude pour leur service.
Cette tradition forte et fière se poursuit en 2025. Tout récemment, en juin, Son Excellence la très honorable Mary Simon a assisté au gala du centenaire du Corps pour aider Commissionnaires à souligner un siècle de service. Sa présence a honoré l’histoire du Corps et confirmé son rôle en tant qu’institution canadienne forte. Dans son discours, elle a souligné le professionnalisme et la contribution de l’institution au cours de ces cent dernières années.
« Le Corps canadien des commissionnaires est plus qu’une organisation. Plus qu’un employeur. C’est une idée. L’idée que vos actions, votre service, votre amour du Canada se perpétuent. » – Son Excellence la très honorable Mary Simon, C.C., C.M.M., C.O.M., O.Q., C.D.
Alors que la gouverneure générale agit à titre de patronage vice-royal à l’échelle nationale, les lieutenants-gouverneurs le font au niveau de la division. Bon nombre des 15 divisions du Corps maintiennent des liens officiels avec leurs lieutenants-gouverneurs respectifs, qui assistent souvent aux fonctions du Corps ou en sont l’hôte.
La tradition vice-royale est plus que symbolique. Il témoigne du respect du professionnalisme et de l’engagement de Commissionnaires, tout en attirant l’attention du public sur son mandat, qui consiste à employer des vétérans des Forces armées canadiennes et de la GRC ainsi que leurs familles.
Alors que le Corps canadien des commissionnaires célèbre son centenaire, il continue de croître et d’assumer de nouvelles responsabilités. De Lord Tweedsmuir en 1937 à la gouverneure générale Mary Simon en 2025, le patronage vice-royal a été et demeure un élément important de l’identité de Commissionnaires.